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De la psychologie au coaching

Nous faisons souvent face à des situations difficiles au quotidien pour lesquelles nous devons prendre des décisions et opérer des changements.

Les rythmes qui nous contraignent à l’urgence, nous font aussi repousser, reporter, procrastiner jusqu’à ce que la décision ou la situation devienne problématique : la santé en pâtit, la performance ou l’appétit du travail s’en ressent, les relations avec l’entourage s’en trouvent perturbées, …

Certain(e)s auront à l’esprit qu’avancer seul(e) au travers des difficultés rend le changement et la résolution du problème plus difficiles et, ceux-là, iront rechercher un soutien, un concours extérieur pour sortir de l’impasse et trouver une solution à la problématique.

D’autres préféreront attendre, pensant encore qu’ils y arriveront seuls ou que la solution viendra en temps voulu ou d’elle-même. Parmi ceux-là, certains auront une part de chance, une heureuse coïncidence, et certains autres s’en sortiront parce qu’ils fonctionnent en mode survie et trouveront à rebondir lorsqu’ils seront au creux de la vague – pour ne pas dire au fond du trou. Pour d'autres encore, la lente descente vers l’abîme les portera vers la maladie physique ou psychique, ou l’isolement et l’exclusion.

Repousser, reporter, procrastiner trouve son excuse dans le rythme ou l’urgence : je n’ai pas le temps, je ferai ça plus tard ; alors qu’il s’agit en fait de se confronter à ses peurs : regarder la situation en face, prendre la mesure du problème, se confronter à ses propres faiblesses, lacunes, manquements ou incapacités… Coupable d’avoir laissé filer le temps, coupable de ne pas avoir su trouver la réponse… Peur de ne pas s’en sortir, peur d’avoir à faire des efforts, peur de s’engager dans une solution qui demande du temps, peur d’être jugé(e) par son entourage par le choix fait, peur d’être rejeté(e) quand la décision fait de nous quelqu’un de différent et de perdre la place - bien connue - qui était la nôtre.

Et si tout cela tenait à la distance que nous avons avec notre problème ? Vous savez ? Le fameux nez dans le guidon qui nous empêche de voir la situation dans sa globalité et les options de solutions possibles.

J’entends encore trop souvent de gens dire qu’ils n’ont pas besoin d’aide parce qu’ils pensent que les aides se résument aux psychothérapeutes, psychiatres, psychologues, et que ces professionnels sont là pour les malades ou les fous. Et que, eux, ne sont pas malades ! Un peu archaïque comme mode de pensée. Personnellement, pour avoir sollicité l’aide de professionnels de la psychologie – médecin ou pas – ils ne sont pas là que pour les personnes qui ont des pathologies mentales ou psychiques ; fort heureusement, ils ont aussi une compétence dans la relation d’aide, la connaissance des mécanismes psychiques, la compréhension de l’humain, les outils pour nous questionner et les techniques pour nous faire avancer dans notre réflexion : comprendre notre problématique, nos freins, nos peurs, nos croyances, et nos atouts.

Tiens, c’est amusant parce que ça me fait penser à une discipline arrivée en France il y a une vingtaine d’année appelée coaching, développée par des professionnels de la médecine, des sciences humaines (anthropologues, sociologues,...), de la psychanalyse, et qui ont posé les bases d’une approche humaine et structurée pour accompagner l’individu dans le changement. D’abord destinée à l’entreprise pour la cohésion d’équipe et le management, la communication et la gestion des conflits ; elle s’est popularisée pour aborder des sujets d’efficacité personnelle comme la gestion du stress, la confiance en soi, et la gestion du temps. Transférant au passage, la responsabilité des moyens de la performance au travail de l’organisation à l’individu (c’est aussi ça, le libéralisme et la compétitivité).

L’émergence de la recherche du bien-être par chacun amène naturellement le coaching à devenir personnel pour que chacun puisse répondre à ses problèmes et à l’accompagnement de sa propre évolution : séparation, expatriation, déménagement, gestion de projet personnel, création d’entreprise, équilibre vie personnelle et personnelle, parentalité et relation de couple, perte de poids, abandon d’une mauvaise habitude, affirmation de sa personnalité…

Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui se disent coach sans avoir suivi aucun cursus théorique et pratique permettant de pratiquer avec éthique et compétences : tout un chacun peut se dire coach à partir du moment qu’il aide quelqu’un à faire quelque chose ! Saperlipopette ! Non, non, non ! Ceux-là sont des prestataires de services : relooking, séduction, e-réputation, web marketeurs, que sais-je encore…

Un coach professionnel certifié – formé, pas en 2 jours évidemment ! – utilise les leviers de la psychologie pour accompagner son client dans le changement. Et il n’est nullement question de s’apparenter aux professionnels de la psychothérapie, nous ne traitons pas les pathologies psychiques ou mentales, puisque notre compétence est d’accompagner les personnes ‘en bonne santé’. Nous ne travaillons pas au pourquoi du problème mais au comment : nous apportons les moyens de comprendre la situation, les moyens de rechercher les options possibles à sa résolution et de permettre au coaché de passer à l’action. Nous n’apportons pas de connaissances sur la problématique (ou peu), c’est le client qui a la connaissance du sujet et nous l’aidons à faire émerger ses réponses : mettre en évidence ce qu’il sait, comprendre comment il se comporte, mieux connaitre ses ressources et atouts pour déplacer le curseur de la confiance en soi qui rend capable de faire, et de l’estime de soi qui donne l’audace de faire. Mettre en perspective la capacité d’agir avec le résultat souhaité afin de mettre en place de nouvelles actions et de nouveaux comportements.

Alors, parce qu’il y a 2 dans 2022, je souhaite à tous ceux qui sont face à une difficulté qu’ils ne savent pas comment résoudre à rechercher l’aide de ce numéro 2 qui les fera avancer : un psy, un thérapeute (art-thérapeute, sophrologue, soins énergétiques, maître reiki, maître yogi), ou un coach professionnel. Parce qu’il est avantageux de ne pas attendre d’aller mal pour aller mieux !


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